Rencontre de gardiens de lieux (18-19 sept 2019)
Cela faisait longtemps que l’idée nous trottait dans la tête. Il aura fallu le désistement d’un stage pour qu’elle ré-emerge… Alors un doodle au printemps, et hop, la date du 18-19 septembre s’est positionnée pour accueillir un groupe de 25 gardiens de lieux (parfois encore dans l’esprit pour certains) pour une rencontre cœur à cœur. Cette initiative était par ailleurs en résonance avec le projet d’Université de l’écologie joyeuse et profonde initié par Olivier Maurel et un certain nombre de gardiens de lieux et de gardiens de groupes (facilitateurs…) déjà impliqués. Olivier Maurel, qui a nous a fait le plaisir de nous accompagner pendant ces deux journées.
L’intention était la suivante:
- mettre des visages, donner corps à cette communauté, et s’inspirer mutuellement
- partager ensemble nos expériences, nos envies (et peut-être aussi nos doutes), notre enthousiasme & nos réflexions, avec le soutien des outils de l’intelligence collective
- vivre des moments ensemble, de détente, de rencontres, de pause et d’intensité pour tisser des liens au sein de notre communauté grandissante de gardiens de lieux
- se relier au vivant et aux différentes énergies du lieu afin de nous ressourcer et nous apporter ancrage et équilibre
- réfléchir ensemble au rôle de ces lieux dans la transition que nous vivons
En introduction pour lancer les rencontres, une petite phrase tirée de Madame Bä de Erik Orsenna, qui figurait en première page d’un livre de photo sur l’île de Groix où nous avons passé une semaine cet été:
Parce qu’ils font résonner en vous de très lointains échos
Parce qu’ils vous installent dans la lenteur du temps
Parce qu’ils jouent de vous comme d’un instrument et nous emplissent d’une musique muette
Parce qu’en un mot ils s’adressent directement à votre âme sans prêter attention à tous vos masques et déguisements
Il est des lieux amis qui vous réconfortent mieux qu’aucun humain ne saurait le faire
La première matinée, Olivier Maurel nous a tous mis en reliance grâce aux puissants rituels du Travail qui relie, de Joanna Macy. Puis dans l’après midi, nous avons expérimenté un forum ouvert avec les thèmes qui nous tenaient à cœur, et notamment:
- l’ancrage territorial: la question de la responsabilité des lieux sur leur territoire
- les synergies possibles entre lieux
- équilibre de vie pro-perso, travailler en couple et risque de burn out
- communication
- normes sécurité, ERP, hygiène et fiscalité…
En fin de journée, nous avons également partagé un rituels de reliance dans la nature en connexion avec nos lieux respectifs, dont les terres avaient été mélangées, sous la guidance éclairée et joyeuse de Jean-Luc Champougny, sans oublier des moments simples de vie et de partage (Apéro, Times’ up..) ou la pratique énergétique du matin (Kundalini Yoga avec Cyrille Guerin ou Qi Gong avec Jean-Luc Champougny).
Prochaines rencontres prévues:
– cet hiver à l’étoile de Kerdrehan dans le Morbihan chez Frédéric Sauvadet et Christine Joly pour un cours de design en permaculture,
– une rencontre au printemps à Au coeur du domaine chez Sophie et Olivier Moret à l’est de Paris
Une pensée aussi pour les absents et parmi eux: Isabelle Motto-Ros (le Hameau d’Auzas), Adeline de Suyrot (le Domaine du Chalonge) et Nathalie de Cock (Open Lande), Nicolas Bekaert (la ferme de Froidefontaine) et Agathe et Laura de Sainte Camelle qui n’ont finalement pas pu nous rejoindre.
Et pour finir, le texte écrit par Cyril à l’issue de la rencontre et posté sur Facebook, qui retranscrit l’esprit de la connexion que nous avons vécue:
LOVE IN ACTION (en inspiration avec l’ecolieu Findhorn au nord de l’Écosse)
Nous animons depuis 3 ans (et déjà 10 éditions) des stages dédiés à la création de lieux qui proposent des stages de bien-être, ressourcement ou de savoir-faire / savoir-être.
Dans cette intention de converger les dynamiques évolutives des lieux ainsi que de leurs gardiens, afin de tisser des liens au sein de notre communauté grandissante, nous venons d’accueillir 25 personnes en marche dans leur projet avec des lieux déjà en fonctionnement ou en devenir.
Lors de ces fabuleuses journées, nous avons pu :
·• mettre des visages et donner corps à cette communauté
·• partager ensemble nos expériences, nos envies, nos freins, nos inspirations, nos réflexions, avec le soutien des outils de l’intelligence collective et du Travail qui relie – Work that reconnect de Joanny Macy (un immense merci à Olivier Maurel d’avoir porté ces ateliers).
·• vivre des moments ensemble d’émotions fortes, d’intensité, de rencontres de soi dans la découverte de notre humanité avec aussi parfois la guérison de l’humain envers l’humain ce qui peut être un élément clef « essence-ciel » afin de pouvoir se remettre en mouvement.
·• nous relier au vivant ainsi qu’aux différentes énergies inspirantes et lumineuses des lieux
·• réfléchir ensemble au rôle des lieux dans la transition délicate que nous vivons
Que d’émotions et de partage forts de ce souhait commun d’aller vers une plus belle humanité, une meilleure version de « nous-m’aime », une dynamique évolutive en coopération avec les intelligences du vivant ⭐️⭐️
Merci pour le partage de toutes ces émotions et de ces inspirations qui ont pu être formulées ou exprimées dans une rare sensibilité et de vibration de cœur.
Souvent, les instants de silence ont pu être magiques de sens.
L’une des plus belles choses que nous avons à vivre ici est cette capacité naturelle, innée, qui ne demande pas de mots ni d’explications, à pouvoir s’inspirer les uns les autres par nos espaces de beauté intérieurs, ceux inspirés du ciel et de la terre, des intelligences subtils du vivant, l’invisible visible puisque la beauté et le miracle sont en nous 🙏
Porter un lieu est une folle aventure humaine puisqu’elle nous permet de vivre la place de l’humain dans la nature. Je pense profondément que nous avons toute notre place sur Terre, nous sommes aimés et accompagnés, observés et même attendus puisque les éléments du vivant nous connaissent, nous ressentent.
Ils nous savent porteurs de vie et de conscience, tout comme eux, avec cette potentialité immense de cocréation avec tous les règnes.
Nous avons tout notre rôle et tout l’espace de création à notre disposition. Nous sommes importants aux yeux de Gaïa car elle nous sait multi-dimensionnels.
La réelle humilité est de déployer notre puissance (merci Sophie Amiach Moret pour cette pépite).
Et de vibrer ainsi nos fréquences évolutives en coévolution avec la Terre.
C’est cela qui est attendu : ancrer et incarner en soi, dans les lieux ressources ainsi qu’au niveau de la planète les nouvelles énergies évolutives.
L’initiative de ces rencontres étaient en résonance avec le projet en marche de l’Université de l’écologie joyeuse et profonde initié par Olivier Maurel et un certain nombre de gardiens de lieux et de groupes déjà impliqués.